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La Marette aime ...

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15 août 2012

Oulalalalal... Honte sur moi... J'ai oublié de

Oulalalalal... Honte sur moi...

J'ai oublié de vous dire que j'avais déménagé !

La suite c'est là :  

 

chez marette

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25 juin 2012

Désaccords imparfaits de Jonathan Coe chez Gallimard nouvelles

DSCN1824

Bon j'avoue je n'avais jamais lu de Jonathan Coe... peut-être par peur du pavé. Donc voyant ce recueil de nouvelles, je me dis que je n'ai plus d'excuses et que c'est une bonne entrée en matière.

En matière de quoi...  je ne sais pas trop, puisque en préambule l'auteur dit lui même avoir du mal avec l'écriture de formes courtes, et avoir du aller "draguer les fonds de son disque dur" pour en tirer des textes écrits durant ces quinze dernières années (UmUmUm c'est pas pour dire mais ça sent un peu le coup marketing... )

Donc en gros ... Jonathan Coe avoue avoir du mal avec les nouvelles, et moi même c'est un genre qui me déstabilise car je le trouve en général pas assez consistant et j'ai souvent du mal à en ressortir quelque chose... mais je vais essayer quand même !

Ces quatre nouvelles, même si seulement deux m'ont vraiment accrochée, sont intéressantes sur la manière dont elles illustrent chacune à leur manière ces Désaccords imparfaits, ces ratés du destin, et ces surprenantes coïncidences de la vie. Allant du doute quasi surnaturel à l'obesession de Jonathan Coe pour un film nommé La vie privée de Sherlock Holmes ( comme quoi les lectures se suivent... ), en passant par le sentiment amoureux, ses rêves et ses désillusions, nous voilà dans la vie de quatre personnages très différents qui chacun à leur manières vont mettre en doute les certitudes du destin, en le subissant, en le forçant... ou en l'évitant .

Quatre instants où la vie joue avec nous comme Johnatan Coe joue avec ses personnages, et avec lui même, dans ces nouvelles. 


25 juin 2012

Le mystère Sherlock de J.M. Erre chez Buchet Chastel

DSCN1826

Prenez onze universitaires complètement fous de Sherlock Holmes (voir fous tout court !), puis une chaire d'holmésologie à gagner.

Mettez le tout dans un hôtel Suisse perdu, et bloquez-le dans une avalanche ! Vous obtiendrez , non pas une partie de Cluedo, mais ce roman policer à l'humour caustique et au suspens bien mené !

Un savant, et succulent, mixte de "Shinnig" ( enfin en moins horrifique quand même je vous rassure ! ), de "Cluedo" et des fameux : "Élémentaire mon cher Watson !"

Une lecture aisée et durant laquelle j'ai beaucoup ri ! L'humour frôle l'absurde et participe aux trouvailles et aux rebondissements qui font le suspens, qui mine de rien est quand même bien prenant !

Une lecture pour rire un bon coup, frissonner un peu et oubliez les soucis !

18 juin 2012

L'armoires des robes oubliées, Riikka Pulkkinen chez Albin Michel

P1040911

Une mère de famille en phase terminale de cancer, d'ultimes confidences, des révélations, un adultère... un schéma somme toute classique.

Pourtant ce roman a un petit quelque chose en plus, une confusion qui au départ m'a gênée et qui à partir de la moitié du roman m'a transportée...

Tout commence par une confidence d'Elsa à sa petite fille Anna, puis par une robe oubliée dans une armoire, celle d'Eeva... et nous voilà entraînés dans les années 60, dans la double vie de cette mystérieuse Eeva qui intrigue tant Anna. Et, il y a Ella, comme il y a Linda... et il y l'homme. 

Une voyage à travers les générations d'une famille, ses secrets et ses souffrances, et ces étranges répétitions...

Il y a comme quelque chose de magique dans ce roman qui nous perd entre les histoires de l'une et de l'autre, qui joue la confusion pour mieux nous embarquer tantôt dans la vie libertaire des années 60, tantôt dans la fin de vie d'Elsa, dans ses derniers bonheurs. Un étrange voyage au cœur du sentiment amoureux et de sa souffrance... Riikka Pulkkinen, jeune auteure de 30 ans, nous livre avec talent et finesse une psychologie des personnages complexe et extremement juste, qui resonne en nous. Un petit extrait que j'ai relu avec délectation : 

" J'avais déjà oublié que les enfants ont en partage parce qu'ils ne connaissent rien d'autre : la foi, reçue en naissant que tout ira bien. A une période de sa vie, on la perd un instant, inévitablement. Si on a de la chance, elle revient. Viennent des gens pour vous prendre dans leurs bras sous la couverture, dans des chambres à coucher, pour vous tendre la main par-dessus des tables, et avec eux vous réapprenez ce qu'il vous avait fallu perdre en même temps que l'enfance. " (p.103)

Comme je le disais au début de ce post, j'ai trouvé le début de ce roman long, un peu « banal » et surtout je ne comprenais pas grand chose au schéma familial, les prénoms se ressemblent, les narrateurs changent souvent, et typiquement on ne sait pas toujours qui est désignée par le terme « ma mère », la grand-mère, la fille... Bref, il m'a fallu m'accrocher un peu. Et puis le charme opère, l'intrigue se met en place doucement mais sûrement, et on comprend alors que cette confusion est volontaire. Où veut nous mener l'auteure ? Sur quelle piste familiale et psychologique ? Alors on se met à chercher des indices, a repérer les prénoms interchangeables, et puis l'on comprend le mystère de « l'homme»...

Un roman qui questionne et qui trouble...

18 juin 2012

Tom petit Tom tout petit homme Tom, de Barbara Constantine en livre de poche

P1040913

Un petit roman maintes fois manipulé, repéré, offert, mis en haut de ma PAL, prêté et enfin lu ce week end !

Tom a 11 ans et c'est déjà un petit homme, l'homme du bungalow où il vit avec Joss, 25 ans, sa mère. Joss, elle se débat avec la vie, avec cet enfant qu'elle a eu alors qu'elle était elle-même enfant, avec ce bac qu'elle aimerait avoir un jour, ces mecs qui n'en n'ont que pour sa poitrine, et les petits boulot qui ne les font pas vivre.  Tom, lui c'est le roi de la débrouille, des soirées télé par fenêtres interposées, de la fauche ni vu ni connu dans les potagers ... Jusqu'au jour où ce qu'il trouve dans un potager du voisinage ce n'est ni une botte de carottes ni quelques tomates mais Madeleine, la centaine, tombée dans les choux-fleurs... Le début d'une amitié hors du commun entre une vieille dame qui n'a plus toute sa tête et un petit garçon qui préfère le jardin à l'école !

Un roman sympathique et des personnages attachants qui servent bien cette lecture légère. Le style est vert et très oral, un peu déroutant au départ puis finalement entraînant. Bon je regrette juste cette fin un peu trop «grosse » à mon goût... Les coïncidences je veux bien mais bon là je vois pas l’intérêt !

Enfin voilà certes pas la lecture du mois, mais un agréable moment !

( et en fond, mes pieds de tomates qui poussent qui poussent... )

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11 juin 2012

Le poids des secrets d' Aki Shimazaki, chez Actes Sud, Babel

P1040864Cinq petits livres d'une centaine de pages, avec des couvertures toutes plus poétiques les unes que les autres. Cinq délicatesses pour conter un lourd secret de famille...

Nous commençons par rencontrer Yukiko, à la fin de sa vie... Elle  raconte à sa fille son enfance, sa vie à Nagasaki, Yukio son amour d'adolescente, puis son père, ce père qu'elle va tuer le jour où la bombe explosera. Le secret est embrayé... Dans le tome deux il s'éclaicit peu à peu par les dires de Yukio, puis à partir du tome trois nous suivrons les parents de Yukio, Mariko et Kenji, pour finir avec leur petite-fille Tsubaki, ce qui en japonais désigne les camélias, ces fleurs que Yukiko aimait tant. La boucle est bouclée et le secret n'en est plus un...

Au delà de ce secret et de cette belle histoire d'amour, Le poids des secrets nous transporte dans un univers très délicat, et en même temps tout à fait tragique. Nous y vivons le tremblement de terre qui a secoué le Japon en 1923, puis Nagasaki, et découvrons en même temps des pans d'histoire méconnus de nous autres européen comme la persécution des Coréens au Japon, ou encore l'implantation de l'église catholique dans le pays... Autant de découvertes qui participent au mystère de ce lourd secret !

Ces cinq petits livres sont comme des lucioles (Hotaru en japonais, et qui n'est autre que le titre du dernier tome de la pentalogie ) qui viennent mettre en lumière les évènements un par un avec douceur et poésie. 

Un récit qu'il me faudra certainement relire pour en cerner les contours exacts, mais en garder cette image de leger brouillard fait aussi partie de la poésie de ce petit bijou littéraire .

31 mai 2012

L'enfant du cirque de Camilla Lagerqvist chez Bayard jeunesse

P1040845

 Lorsque Mme Zénitha voit Ellen pour le première fois, la petite fille joue sur un muret et fait preuve d'une agilité digne d'une funambule... et ça tombe plutôt bien car Mme Zénitha n'est autre que la directrice du Cirque Formidable. Et en parlant de chute c'est comme cela que tout commence...Suite à  un  accident, alors qu'Ellen traîne dans sur le port, les services sociaux viennent promettre à la mère de la petite que faute d'argent pour payer une nourrice Ellen va être mise à l'orphelinat. La jeune femme se souvient alors de la proposition de Mme Zénitha ... acheter Ellen pour en faire une artiste de cirque !

La vie de la petite fille prend alors un grand tournant, entre les entraînements, la vie avec la tyrannique Mme Zénitha, les tournées du cirque, et surtout la grande famille qu'elle y rencontre... Ces figures tantôt maternelles, tantôt amicales qui viennent aider la jeune acrobate à grandir et à faire le deuil d'une mère dont elle n'a aucune nouvelle. Elle apprend la vie loin des normes, la difficulté de la différence, le travail, la violence, elle y rencontre l'amour, et surtout elle y découvre la liberté !

Un beau roman pour enfant qui se dévore et qui nous transporte véritablement dans ce monde à part. Une façon de découvrir la vie de ces artistes de l'intérieur. Un roman qui nous parle aussi de la différence sociale et physique, de ceux qu'on montre du doigt, de ces monstres gentils qui ont un coeur débordant d'amour. 

28 mai 2012

L'embrassement / La révolte de Suzanne Collins, chez Pocket jeunesse

Bon bah voilà... j'ai vécu 3 semaines avec Katniss et Peeta et il y a quelques jours je les ai laissé repartir vers d'autres lecteurs...

Et puisque j'ai pris du retard sur mes billets je vais faire un billet commun pour l'Embrasement et la Révolte !

P1040802

 

Donc donc donc... Nous avons quitté Katniss et Peeta à la fin des Hunger Games, et commence alors la Tournée des Vainqueurs qui passe par tous les districts. Au cours de cette tournée Katniss va se rendre compte que bien malgré  elle devient le symbole d'un rébellion naissante dans tout Panem. Mais très vite les craintes de Katniss sont balayées par une autre terrible nouvelle... Pour fêter les 75 ans des Hunger Games, nommés l'Expiation, la haute autorité des jeux décide d'une nouvelle règle qui n'épargnera pas nos deux héros...

C'est super dur de faire un résumé sans tout vous raconter quand même...

P1040827Bon une fois épargnée (bah oui ya un troisième tome donc même si je ne vous dis rien, vous vous doutez bien qu'ils s'en sortent...), Katniss découvre toute la manipulation qui se tramait derrière son dos et devient, sous la pression, la figure de proue de la rébellion : le geai moqueur. Une guerre qui oppose le capitole et les rebelles secoue alors tout Panem et envoie Katniss au front... un ultime Hunger Games ! A moins que le nouveau gouvernement ne prenne la même direction que feu le capitole. Sur ce fond très politique Katniss découvre un Peeta torturé par le capitole qui est méconnaissable... Petite déception car comme Katniss j'aurai aimé retrouvé l'adorable garçon dans les  autres tomes... Mais il se rattrape bien !

Alala je dois dire que l'orsque j'ai fermé le tome 3 il m'a fallu un petit moment pour émerger, car même si pour les héros ça finit relativement pas trop mal... le retournement politique est dur à encaisser, et la morale aussi du coup ! Enfin j'en dis pas plus mais c'est très intéressant du coup !

Bon bah voilà... alors bah oui c'est de la littérature pour ado, ça se lit vite et bien, mais qu'est c'est bien ...

 

25 mai 2012

Nour le moment venu de Mélanie Rutten chez MeMo

Nour le moment venu

Nour fête avec ses amis son dernier anniversaire dans sa petite maison. Elle doit déménager mais ne sait pas encore où, alors elle se laisse porter par la vie, fait ses cartons, danse, lit un peu, mais surtout elle attend la suprise qu'Oko lui a promis en espérant secrètement que son ami pense à elle... alors pour patienter : elle marche. Elle court les chemins, toujours les mêmes,  puis elle se laisse porter par le petit dé que sa nouvelle amie Orit lui a offert, et au détour de chemins inconnus elle trouve enfin son chez elle...

Un petit roman illustré tout en délicatesse qui nous apprend l'émerveillement face aux petites choses de la vie, et ces instants dont nous ne pouvons garder que le souvenir impérissable.

Tout est poésie dans ce roman pour les jeunes lecteurs, du texte tout en légereté aux magnifiques illustrations tout en rafinement...

Encore une fois Mélanie Rutten nous transporte dans un monde animal merveilleux !

 

25 mai 2012

Virginia Woolf, de Michèle Gazier et Bernard Ciccolini chez Naïve

P1040826Un bien bel objet... Cette couverture d'un bleu doux et le portrait bien mélancolique de Virginia Woolf, les premières pages sans texte avec simplement ces magnifiques aquarelles qui divisent la page... une bande dessinée qui promet rêverie et contemplation... Jusqu'à ce que le texte commence ... pouf ça retombe !

Bon bien sur, on sait la vie de Virginia Woolf pas rose, mais là vu le point de vue très objectif et biographique qu'adopte l'auteur c'est en plus très froid. On retrouve bien sur tout ceux qui ont marqués sa vie, sa fratrie, ses relations difficiles avec son père après la mort de sa mère, son mari hyper protecteur, les auteurs quelle fréquente dans sa jeunesse, Vita Sackville-West... Je les énumère, tout comme ils sont énumérés dans cette bande-dessinée, de façon bien superficielle. Peut-être était ce trop ambitieux de vouloir faire tenir toute la complexité de la vie et de la psychologie de cette grande auteure dans une bande dessinée de 120 pages !

Moi qui avait hâte de lire cette bande dessinée pour connaître un peu mieux cette auteure dont je commence tout juste les romans, mais je crois que je préfère oublier cette lecture tellementVirginia Woolf  nous y apparait terne...

Dommage...

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